Le peuple qui marchait

Couplet
Le peuple qui marchait dans d'épaisses ténèbres
Voit resplendir enfin la lumière des cieux.
Ceux que la mort couvrait de ses voiles funèbres
Aux doux rayons d'en-haut ouvrent enfin les yeux.

Couplet
Que par de saints transports éclate notre joie !
Les temps sont accomplis et l'enfant nous est né ;
Dans sa fidélité, le Seigneur nous l'envoie ;
Comme il l'avait promis, le Fils nous est donné.


Couplet
Né dans la pauvreté, couché dans une étable,
Son nom est l'Eternel, c'est lui qui nous a faits.
Il est le Conseiller, le Dieu fort, l'Admirable ;
Ô pécheur, viens à lui : c'est le Prince de paix.


Couplet
Jésus tient en sa main le sceptre de justice
Et, pour l'éternité, son règne est affermi.
Il faut, au nom de Christ, que tout genou fléchisse
Et qu'enfin, sous ses pieds, tombe tout ennemi.