{title:Des pays de l'aurore} {comment:Sur les ailes de la foi (510)} {comment:Ruben Saillens} {comment:M. de Schoulepnikow} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Des pays de l'aurore Aux plaines du couchant, Partout où l'homme adore S'élève un cri touchant ; C'est la clameur immense Des peuples à genoux : « N'est-il pas de clémence, Point de grâce pour nous ? » {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} En vain dans sa détresse, L'homme, sous tous les cieux, Fait et détruit sans cesse Des temples pour ses dieux ; Toute prière est vaine ; Tous ces dieux sont mortels, Et tu meurs, foule humaine, Au pied de tes autels ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Ô vous à qui le Père Par Christ s'est révélé, Pour qui, sur le Calvaire L'Agneau fut immolé ; C'est vous, c'est vous qu'appelle Le cri des malheureux, Car la bonne Nouvelle, Elle est aussi pour eux ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} À toute âme flétrie, À tout cœur désolé, Parlez de la patrie Dont il est exilé ! Dites-leur : « Crois, espère ! » Et, leur prenant la main, Conduisez-les au Père Par Christ, le seul chemin ! {end_of_verse}